• #12

    C'est idiot ce décompte.
    Parce que pour l'instant il correspond à la date des jours du mois de mai.

    Encore une journée perdue.
    J'ai l'impression que la vie est une longue marche.
    Que jamais on ne peut réellement se reposer.
    Et que si on se repose c'est la mort.
    On voit l'influence du livre que je lis.
    "Marche ou crève".
    C'est tout à fait ça.
    Quoique.
    Une fois que l'on a commencé à marcher durant des jours, l'organisme réclame de marcher encore et toujours.
    Il s'y est habitué.
    Si la vie était une longue marche, on ne voudrait pas mourir.
    Il y en a qui ne veulent pas mourir.
    Et d'autres si.
    Alors, allez savoir ce qu'est la vie en fait.

    Idiotes réflexions d'un après midi gris.
    Elles auraient mieux fait de se noyer dans ma tasse de chocolat chaud.



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  • #11

    Une journée qui se traduit par une perte.
    Perte de temps, perte d'un jour.
    Journée inutile en bref.
    Se promener de lit en canapé.
    Ouvrir le livre entamé et le finir.
    Avec l'unique envie d'avoir enfin la suite entre les mains.
    "L'Aîné" est son nom, de C. Paolini.

    Shootée par la fièvre, par les médocs.
    Les mouvements ralentis, tout comme la pensée.
    Prendre des pastilles contre le mal de gorge, chacune contenant 1,1 g. de sucre, et du sirop, guère mieux.
    Réflexion de ma mère : ça va être bien pour ton régime ça.

    J'aime ma mère, quand elle me rappelle que non je ne suis pas fine.
    Que oui malheureusement j'ai hérité de cette facilité à prendre du poids, et de cette difficulté à perdre.
    J'aime ma mère, du haut de ses au grand maximum 50 kg, avec son ventre plat, à presque 48 ans.
    Y'a de quoi complexer, surtout quand la morphologie dont vous avez hérité n'est pas la sienne.
    Et qu'elle ajoute toujours de quoi vous miner pour le restant de vos jours.

    Je n'aime décidément pas êter malade.
    Rester chez moi.
    Enfermée sur moi-même.
    En tête à tête avec un pc.

    N'est-ce pas romantique ?


    [Et puis ce passage lamentable au réveil.
    Allumer son pc, taper le mot de passe pour ouvrir ma session.
    Pas le bon mot de passe.
    J'essaie, ré-essaie, encore et toujours.
    Paniquée j'appelle mes parents.
    Non, ils ne se sont pas amusés à le changer.
    Laisser tomber une heure.
    Et puis retaper, avec une autre orthographe.
    Ca marche.
    Vive l'état fièvreux matinal]

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  • #10

    Je suis malade.
    C'est bien ma veine.
    Obligation de rester chez moi.
    Alors que c'est chez moi que j'ai le moins envie d'être.
    Il n'y a que ennui et tentation.

    Je préfèrerais largement être ailleurs.
    Sur les bancs de cette cafétéria, de plus en plus vide.
    Mais qui est comme une deuxième maison.
    Là où des gens se retrouvent.
    Ou bien caler avec un Lui, dans un endroit tranquille.

    Mais non.
    Je suis malade.
    C'est sous ma couette que je vais me nicher.
    Avec les deux chats pour seule compagnie.
    Et encore s'ils le veulent bien.
    Pour seuls bruits mon pc et ma toux.
    Et pourquoi pas un ronronnement.

    Je n'aime pas être malade.
    Car je n'aime pas rester enfermée chez moi quand j'ai la possibilité de sortir.

    J'aurais le temps de faire ma lettre de motivation.
    Faut-il que je me motive à la faire.
    Mais d'abord finir ma lecture.
    Seul point positif de ma maladie.

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  • #9

    Je hais les hormones.
    Capable du pire comme du meilleur.
    Capable de pleurer sur Liquefy, faut y aller quand même.
    Sur cette chanson qui d'habitude me donne la pêche.

    Je hais les week ends trop prolongés, où je suis terrée chez moi.
    La j'avais la possibilité de m'aérer l'esprit, du moins hier.
    Mais non, malade.
    Malade à la fin des cours.
    Quelle synchronisation.

    La chanson n'est même pas terminée que pour la deuxième fois, les larmes se font à nouveau ressentir.
    Je ne me comprends pas.
    J'aimerais sortir de ma boulimie.
    Boulimie d'amour, de besoin des autres, alimentaire.
    J'fais tout dans l'excés visiblement.

    J'm'insupporte vraiment parfois.
    Comme ce soir.

    C'est la qu'on a envie de lacérer l'image qu'on voit dans le miroir.
    Le reflet d'un corps que l'on déteste.
    Prendre une lame, et tenter d'abimer le verre.
    Parce qu'on a promis.
    Qu'on ne toucherait plus à sa peau.
    Et pourtant...

    Ce n'est pas l'envie qui manque.


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  • ... que [anciennement] Cecilia.

    Du moins inspiré par ses écrits, ses souvenirs.

    J'ai des souvenirs de personnes avec qui je ne parle plus, ou très peu.
    Ou du moins qui ont compté énormément pour moi, et qui maintenant ne sont qu'un passage de ma vie.
    Des personnes que j'aimais énormément et qui m'ont affreusement déçue.
    Pourtant j'ai de bons souvenirs, comme des mauvais.

    On voudrait ne pas vivre dans le passé.
    Mais c'est lui qui nous fait avancer.
    On voudrait vivre au présent.
    Mais sur le moment on le maîtrise mal.
    On voudrait vivre le futur.
    Mais on ignore de quoi il en retournera.

    Alors on vit dans le passé malgré soi, et on essaie de survivre avec notre présent.
    Les gens ignorent bien souvent le mal qu'ils ont pu nous faire.
    Et c'est ce mal qui nous fait soit avancer soit sombrer.
    Après tout, tout ce qui ne tue pas nous rend plus forts.
    Alors on devrait être blindé à force.
    Mais moi je me sens toujours plus sensible.

    Interrogations sur des proverbes qui ne fonctionnent pas si bien que ça...


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