• ... que [anciennement] Cecilia.

    Du moins inspiré par ses écrits, ses souvenirs.

    J'ai des souvenirs de personnes avec qui je ne parle plus, ou très peu.
    Ou du moins qui ont compté énormément pour moi, et qui maintenant ne sont qu'un passage de ma vie.
    Des personnes que j'aimais énormément et qui m'ont affreusement déçue.
    Pourtant j'ai de bons souvenirs, comme des mauvais.

    On voudrait ne pas vivre dans le passé.
    Mais c'est lui qui nous fait avancer.
    On voudrait vivre au présent.
    Mais sur le moment on le maîtrise mal.
    On voudrait vivre le futur.
    Mais on ignore de quoi il en retournera.

    Alors on vit dans le passé malgré soi, et on essaie de survivre avec notre présent.
    Les gens ignorent bien souvent le mal qu'ils ont pu nous faire.
    Et c'est ce mal qui nous fait soit avancer soit sombrer.
    Après tout, tout ce qui ne tue pas nous rend plus forts.
    Alors on devrait être blindé à force.
    Mais moi je me sens toujours plus sensible.

    Interrogations sur des proverbes qui ne fonctionnent pas si bien que ça...


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  • (Toute ressemblance est fortuite)

     

    Il était une fois, une princesse qui avait, comme dans tous les contes de fées, un beau prince sur un fidèle destrier blanc.
    La princesse et le prince s’étaient rencontrés dans un bal, et dès lors leurs cœurs battirent à l’unisson.
    Cependant, la belle-mère de la princesse (car ce sont toujours les belles-mères les méchantes) n’était pas d’accord avec cet amour, parce qu’elle était jalouse que quelqu’un puisse voir une autre beauté que la sienne (qui au passage laissait à désirer).
    Elle enferma la princesse dans une tour d’ivoire, dans une lointaine contrée, empêchant ainsi aux deux tourtereaux de se voir.

    La princesse ne pouvait s'échapper de sa haute et majestueuse tour, et ne communiquait avec son prince que par un miroir magique que sa marraine la bonne fée lui avait donné à sa naissance.
    Elle passait des heures à contempler son beau prince, et à lui souffler de douces paroles d’amour, tandis qu’il galopait à travers les campagnes, dans l’espoir de pouvoir délivrer sa belle.
    Ils se promettaient tous deux un amour fidèle et éternel, et se juraient de se retrouver au plus vite.
    Seulement, plus le temps passa, plus le prince en avait marre de cette longue quête de sa fiancée, et eu la possibilité de mettre pied à terre dans un village. Il y rencontra des gens fort sympathique, qui lui permirent de supporter l’éloignement de sa douce et tendre aimée.

    La princesse en fut fort affligée, et redoublait d’efforts pour que son beau prince pense un peu à elle, et vienne la délivrer au plus vite.
    Mais rien n’y faisait, plus il s’amusait, plus elle s’enfonçait dans des pensées tristes.
    C’est alors qu’un jour, alors qu’elle regardait par la fenêtre de sa haute tour, elle aperçut un égaré au milieu de la forêt.
    Elle lui parlât tout simplement, conversant malgré les plusieurs mètres qui les séparaient, et fut charmé par l’individu.
    Il s’avérait que c’était un autre prince, qui avait aperçu une tour, et qu’il connaissait l’histoire de la princesse, séparée de son prince par sa belle-mère.
    Ce nouveau prince ne fut pourtant pas effaré, ni même dérangé par le fait que la princesse s’était promise à un prince autre que lui.
    Il grimpa à la haute tour d’ivoire, aidé par tous ses amis, et délivra la princesse de son emprisonnement.
    La princesse, pour le remercier, lui offrit son amour. Ce ne fut guère un sacrifice, car dès lors qu’ils avaient commencé à discuter, elle s’était sentie attirée par lui.
    Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants, a-t-on envie de dire, seulement leur vie débute depuis quelques mois seulement, alors on ne le dira pas.

    Et comme nous ne sommes plus au Moyen-Âge, il n’y a plus de mariage très jeune (ou c’est assez rare) et plus d’enfants à un âge aussi jeune. Le Prince et la Princesse pensent chacun à l’avenir, sans se préoccuper vraiment de lui, et profitent tout simplement des instants qu’ils passent ensemble.

    Comme quoi, le premier prince n’est pas forcément le bon, le premier amour peut faire mal comme il peut ne pas en faire.
    Mais dans chaque vie, il n’existe pas qu’un seul prince.

     

     

     


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  • Un peu tardif.
    Presque le moi de mai.
    Les cours pratiquement finis.
    Le séjour à la Réunion pratiquement fini également.

    De la nouveauté qui se fait sentir.
    On trie.
    Ses affaires, ses souvenirs, les choses utiles des choses inutiles.
    On prend un grand sac, et on balance tout dedans, tout finira à la poubelle, il ne faut pas de regrets.
    Après à quoi nous servirons nos souvenirs, quand nous serons plus vieux ?
    A quoi nous serviront-ils, à part nous rappeler que le temps passe et qu'au lieu de vivre au présent nous vivons au passé.

    Et puis après tout, on m'a dit que ma ligne de vie n'était pas très longue.
    Tant mieux ou tant pis, je ne sais vraiment quoi choisir.

    Alors avant que la mort ne m'emporte, j'ai encore plein de choses à faire.
    J'aurais encore plein de tris à faire.
    J'aurais encore plein de gens à voir.
    J'aurais encore des terres à fouler, des pas à faire.

    Mais je ne sais vraiment où je vais.
    Qui vivra verra.


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  • Ma tête sur le net, ça faisait longtemps...

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  • Oh

    Bientôt la fin du semestre.
    De ma première année de fac.
    Plus qu'une semaine intensive, chargées d'évaluations.
    Et puis ensuite ?
    Je ne sais pas.

    On verra bien.
    On continuera la fac, déjà.
    Et puis on ira, du moins on espère, faire un semestre là-bas.
    Et le reste on verra.

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